Alors qu’un nouveau plan de renflouement est en passe d’être conclu entre la Belgique et la France, la banque franco-belge Dexia a fait état de ses pertes sur l’exercice 2011, qui se sont élevées au chiffre record de 11,6 milliards d’euros.
Même si d’autres entreprises françaises, pour des raisons différentes, on fait beaucoup « mieux » que Dexia, à savoir France Telecom avec une perte de 20,7 milliards, ou encore Vivendi qui avait fini l’année 2002 dans le rouge avec 23,3 milliards de pertes, ce trou reste immense.
Plusieurs raisons expliquent ce bilan catastrophique : les décotes sur la dette grecque ont coûté 3,4 milliards d’euros à la banque, alors que la cession de Dexia Banque Belgique a quant à elle coûtée 4 milliards. Uneautre opération de démantèlement du groupe, à savoir la cession de l’activité des prêts aux collectivités locales françaises, a coûté près d’un milliard.
La banque avait déjà essayé de se sortir de ces problèmes en lâchant du lest plus tôt dans l’année. Cette liquidation d’actifs lui avait déjà coûté 2,6 milliards. Malgré cela, Dexia avait dû faire appel au gouvernement français, belge et luxembourgeois pour sortir la tête de l’eau.
En raison de ses problèmes, la banque Dexia Belgique perd 20 millions d’euros de dépôts par semaine.
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